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Le pilote d'un ULM qui s'est écrasé l'an dernier au N.-B. «n'avait aucune chance»

durée 14h13
5 février 2025
La Presse Canadienne, 2024
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2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2024

FREDERICTON — Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) conclut que l'impact d'un «avion ultraléger de base» qui s'est écrasé l'année dernière au nord-ouest de Fredericton «n’offrait aucune chance de survie».

Le BST a publié mercredi ses conclusions sur l'accident survenu le 19 juillet 2024 impliquant le petit avion avec à son bord une seule personne, qui a péri dans l'écrasement.

Le rapport du BST souligne que le moteur électrique de l'ultraléger, qui provenait d'une motocyclette, était capable de produire jusqu'à 52 kilowatts d'énergie et avait une autonomie de batterie d'environ 70 minutes.

Le BST indique qu'un boulon a été trouvé sur le site de l'épave — dans un champ de maïs à 25 km au nord-ouest de Fredericton —, mais que l'écrou correspondant, lui, n'a jamais été retrouvé. Le BST conclut que le boulon est probablement tombé avant que l’aéronef ne percute le sol, ce qui a pu rendre difficile le contrôle de l'appareil.

L'avion ultraléger de base s'est écrasé environ 45 minutes après le décollage de l'aéroparc de Weyman, le matin du 19 juillet 2024.

Le BST rappelle que les «avions ultralégers de base» sont exploités sans certificat de navigabilité, ce qui signifie que le concept, la construction et la maintenance de l’aéronef ne sont soumis à aucune forme de surveillance de la part de Transports Canada.

«Il incombe au propriétaire d’entretenir son aéronef pour assurer la sécurité du vol», précise le BST. Les pilotes d’ultralégers doivent notamment porter un casque — et le pilote de l'écrasement au Nouveau-Brunswick n'en portait pas, indique le BST.

«L’aéronef a percuté le relief dans une assiette en piqué prononcée, lit-on dans le rapport. La partie avant de l’aéronef a été écrasée à partir du bord d’attaque des ailes.

«L’impact n’offrait aucune chance de survie», conclut le BST.

«Puisque la conception, la construction et la maintenance des ultralégers ne sont pas réglementées, il est important que les propriétaires d’aéronefs comprennent qu’ils doivent veiller à ce que leurs aéronefs soient construits et entretenus pour la sécurité continue du vol», indique le BST dans sa seule recommandation de sécurité.

La Presse Canadienne