Premier rapport du Comité de suivi des progrès après la tuerie de 2020 en N.-É.
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Par La Presse Canadienne, 2024
HALIFAX — Un comité indépendant a publié mercredi son premier rapport sur la manière dont les gouvernements et la police fédérale réagissent à l'enquête sur la tuerie de 2020 en Nouvelle-Écosse, qui a coûté la vie à 22 personnes.
L'enquête fédérale-provinciale, connue sous le nom de Commission des pertes massives, a soumis l'année dernière son rapport final comprenant 130 recommandations de changement, non contraignantes, dont la moitié portent sur le maintien de l'ordre.
Le document publié mercredi par le Comité de suivi des progrès, formé de 16 membres, comprend un compte rendu détaillé des mesures prises par les gouvernements fédéral et provincial, ainsi que par la Gendarmerie royale du Canada (GRC).
Le contenu concernant la GRC reflète cependant largement ce que la police avait à dire en mars lorsqu'elle a publié son propre rapport d'étape.
Peu après la première réunion du Comité de suivi, en septembre dernier, la présidente, Linda Lee Oland, a admis que son groupe ne pouvait pas forcer la GRC et les représentants du gouvernement à faire quoi que ce soit. Elle a rappelé que les citoyens joueraient un rôle clé pour garantir que les recommandations de la commission d'enquête ne s'empoussièrent pas sur des tablettes.
Le rapport final de la commission d'enquête a révélé que la GRC n'avait pas détecté de signes avant-coureurs concernant le tueur, notamment des rapports faisant état de violence conjugale, de possession d'armes à feu illégales et de démêlés répétés avec la justice.
La commission a également constaté que la GRC était mal organisée et n'avait pas lancé rapidement d'alertes à la population, jusqu'à ce qu'il soit trop tard pour certaines des victimes.
La Presse Canadienne