Desjardins veut ramener la jeunesse à La Picarlène
Par Nicolas Ducharme
(Trois-Rivières) Lorsqu'il a acquis l'école de danse La Picarlène en août, Vincent Desjardins s'est fixé un but précis pour la prochaine année : attirer la jeunesse sur le plancher de danse de l'institution vieille de 33 ans.
Après avoir parcouru la planète pour y exhiber tout son talent, le jeune danseur est fin prêt à prendre les rênes d'une des meilleures écoles de danse au Québec. « Depuis deux ans, j'ai beaucoup performer, mais maintenant, je suis prêt à partager mon expérience. » La Picarlène semblait à ce moment l'endroit idéal pour débuter dans le métier d'enseignant. « Je vois beaucoup de potentiel ici, mais il faut ramener la jeunesse. »
Pour ce faire, Desjardins compte laisser plus de place à un style bien différent de la danse sociale : le hip-hop. « Je vais développer le côté hip-hop pour ramener les jeunes. Oui la danse c'est un loisir, mais je veux que les jeunes voient ça comme une manière d'être. J'ai confiance que nous allons pouvoir créer une famille et c'est ce qui va leur donner envie de revenir. »
La danse sociale occupera-t-elle autant de place sous la nouvelle direction de la Picarlène ? Il semblerait que oui. « Je veux garder la qualité de cours qui se donnait ici. Je veux conserver la même éthique de travail, mais aussi ramener les jeunes à la danse sociale », explique celui qui a débuté dans cette école alors qu'il n'avait que six ans.
Inscriptions en hausse
À sa première saison comme propriétaire de La Picarlène, Desjardins s'était fixé un objectif de 375 inscriptions. « J'ai atteint mon but en trois jours. J'étais agréablement surpris. Maintenant, le but sera de les garder et de donner des cours de la meilleure qualité possible. » Au total, c'est 700 personnes qui participeront aux activités, presque le double de ce que prévoyait Desjardins.
Le nouveau propriétaire ne s'en cache pas, il sait très bien que son passage à l'émission So You Think You Can Dance Canada, tout comme celle d'un autre Trifluvien, François Pruneau, a créé un engouement envers la danse en Mauricie « Sans avoir eu cette visibilité, c'est certain que ça aurait été un plus gros défi. Mais ça démontre aussi qu'il peut y avoir de l'élite à Trois-Rivières. »
D'ailleurs, Desjardins compte bien faire venir à La Picarlène des professionnels du domaine. « Je veux donner accès à des cours qui ne se donneraient seulement qu'à Montréal, Québec ou New York.
La relève semble donc assurée pour l'institution qui a pignon sur rue sur le boulevard Thibeau dans le secteur du Cap-de-la-Madeleine.
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