Le maire Lévesque de passage à Saint-Georges
Par Paul-André Parent
Le maire Yves Lévesque était de passage à Saint-Georges aujourd'hui pour prononcer un discours devant la Chambre de commerce de l'endroit. Il a présenté avec éloges la revitalisation du centre-ville de Trois-Rivières.
Yves Lévesque était le conférencier invité au dîner de la Chambre de commerce de Saint-Georges qui avait lieu ce jeudi 8 mars au centre de congrès Georgesville. Le sujet de sa conférence était la revitalisation du centre-ville, un sujet aussi très en vogue à Saint-Georges depuis un an.
Très volubile et imagé, le maire de Trois-Rivières a brièvement parlé de lui avant d'entrer dans le vif du sujet avec ces mots : «Tout ce qu'on fait aujourd'hui a des conséquences sur nos enfants». Il a poursuivi en rappelant qu'on veut le meilleur pour nos enfants et que, de la même façon, il faut vouloir le meilleur pour notre ville, notre province et notre pays.
La tristesse
Arrivé à Trois-Rivières en 1984, il avait trouvé le centre tellement triste qu'il n'y avait pas remis les pieds avant 2002 pour des sorties, «il n'y avait rien à voir ou à faire». Le maire signale que la plupart des locaux commerciaux étaient abandonnés, en décrépitude, il a même parlé de près de 40% de locaux vides avec des coûts de loyers en forte baisse. La population désertait aussi le centre pour les banlieues, tout comme les bureaux d'affaires.
Investir
Ce qui a tout changé, c'est d'agir. Le maire Lévesque a rappelé que tout le monde doit avoir des rêves et qu'il faut aussi en avoir pour développer. Il a donc choisi d'agir et d'investir. Le centre-ville, au lieu d'attirer population, visiteurs et touristes, les éloignait par sa laideur et son manque de vie.
La ville a investi pour enfouir les fils, retaper les trottoirs et les rues, aménager les parcs, retaper les équipements déjà en place et en ajouter de nouveaux. Des efforts monétaires ont été consentis pour inciter des entrepreneurs à utiliser les terrains vacants pour construire du logement de qualité et des efforts ont aussi été dirigés vers les propriétaires pour qu'ils améliorent leurs édifices.
À l'image positive qui se dessinait, la ville a choisi d'ajouter une valeur active en animant le secteur avec des événements réguliers et diversifiés, en créant des événements. «On a tellement bien réussi qu'il y en a du début de l'été jusqu'à l'automne et que les visiteurs et touristes affluent maintenant. Ils choisissent souvent Trois-Rivières de préférence à Montréal ou Québec pour leurs loisirs».
Valeur accrue
Aujourd'hui, le centre-ville de Trois-Rivières n'est plus constitué de nombreux terrains vagues et de locaux vides qui coûtent cher à la ville. Les bureaux, commerces et logements de qualité y ont poussé et rapportent gros. L'image de la ville a retrouvé son lustre, il est devenu plus facile de vendre des projets aux entrepreneurs, la valeur des actifs de la ville est passée de 4,5 G$ à 8,5 G$ entre 2002 et 2010, une augmentation largement plus importante que celle la dette.
Et c'est devant un auditoire véritablement conquis que le volubile maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque, a conclu : «On n'a pas fait de dépenses pour le centre-ville, mais des investissements, et la valeur de notre actif le démontre largement».
Et le maire d'ajouter que des projets, il en reste encore à développer, comme le secteur des croisières et le marché public.
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