C’est parti pour DansEncore
Par Guillaume Jacob
Le Festival international de DansEncore est officiellement lancé depuis jeudi soir avec la tenue du premier gala. Des milliers d’amateurs de danse et de curieux sont attendus au cours de la fin de semaine.
À quelques minutes de l’ouverture du premier spectacle de formule Gala, où une série de troupes triées sur le volet présentent leur numéro, la directrice générale et artistique du festival, Claire Mayer, était aux anges.
« Je me sens vraiment bien. C’est un honneur d’avoir ces gens de partout dans le monde qui viennent chez nous pour vivre – et faire vivre – cet événement. »
Cette année, une délégation italienne est de la fête, résultat des missions menées l’automne dernier par Mme Mayer en Italie et en Espagne.
Les prévisions météo pour la fin de semaine ont aussi de quoi réjouir la directrice artistique, alors que le soleil devrait être au rendez-vous samedi et dimanche. Cette année marque le retour de la gratuité au village de la danse, installé sur la place de l’hôtel de ville. Plusieurs spectacles gratuits y seront présentés à compter de vendredi.
Quant aux spectacles en salle, il est encore temps d’acheter des billets, rapporte Mme Mayer. « Il reste très peu de billets pour les spectacles de danse contemporaine à la maison de la culture, et il reste quelques places pour les galas de vendredi et samedi. » Il reste aussi environ 250 billets pour le grand party hip-hop qui se tiendra à l’église Sainte-Cécile samedi soir.
Gala survolté
Ballet, claquette, cirque, breakdance…Les danseurs américains, italiens et canadiens en ont mis plein la vue aux spectateurs rassemblés à la salle J.-Antonio-Thompson jeudi soir pour la première présentation du fameux Gala, formule phare du festival qui reviendra vendredi et samedi soir.
C’est la compagnie italienne de Kristian Cellini qui a ouvert le bal, avec un numéro tantôt langoureux, tantôt comique, tantôt fougueux.
La célèbre et très respectée danseuse canadienne Margie Gillis, qui en est à sa première participation à DansEncore, a enchaîné avec un numéro poignant sur les airs d’une version française de la chanson Susan de Leonard Cohen.
Le Las Vegas Contemporary Dance Theater a ensuite présenté une chorégraphie d’une précision d’horlogerie suisse sur une trame sonore envoûtante.
Un duo issu de la troupe de cirque-urbain Les sept doigts de la main a fait frémir les spectateurs rassemblés à la salle J.-Antonio Thompson avec un numéro audacieux qui alliait danse et acrobatie.
Directement de Los Angeles, la troupe The Groovaloos a présenté un numéro de breakdance ahurissant.
C’est la troupe Stepafrica qui a clôturé le gala avec un numéro qui a poussé le stepping, cette forme de danse où toutes les parties du corps sont utilisées à titre de percussion, à des sommets impressionnants.
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