Un deuxième tome attendu pour Louise Lacoursière
Par Claudia Berthiaume
La romancière trifluvienne Louise Lacoursière a lancé jeudi dernier le second tome de sa trilogie intitulée La Saline. Impasse, le deuxième volet de cette saga historique, était très attendu des lecteurs.
Dans le premier tome de La Saline, Imposture, paru au printemps 2012, le public a découvert Dr Antoine Peltier, un jeune médecin qui retourne dans son village natal de Saint-Léon-le-Grand après ses études. L’histoire se déroule à l’aube du vingtième siècle, en 1890 plus précisément.
Impasse prend place l’année suivante, alors que les amours d’Antoine Peltier deviennent de plus en plus laborieuses. Il vient de demander la main de Mathilde, mais il reste hanté par son ancienne flamme, Judy, qui lui a menti. En parallèle, le lecteur suit les déboires du meilleur ami d’Antoine, Benjamin, qui tente de renier son homosexualité, alors qu’il vit à Montréal.
Savoir doser le romanesque
La trilogie de Louise Lacoursière est basée sur des faits réels. La Saline est un hôtel qui a vraiment existé au 19e siècle en Mauricie. Le St-Leon Springs Hotel était reconnu internationalement pour sa source d’eau minérale, aujourd’hui tarie, dont l’eau était embouteillée et exportée en Nouvelle-Angleterre.
« Le secret, c’est de bien doser les faits historiques et la trame romanesque. Tous les éléments historiques sont documentés. Si le lecteur se demande si ça se passait vraiment comme ça dans le temps, la réponse est oui », explique la romancière.
Le souci du détail importe également beaucoup pour l’écrivaine trifluvienne. « Pour écrire, je dois savoir où je suis, quand ça se passe et où je vais. C’est très important qu’il n’y ait pas d’incongruité ou d’anachronisme. Sinon, on perd la confiance du lecteur », avoue-t-elle.
Décor mauricien
La région de la Mauricie est sans doute le fil conducteur de l’écriture de Mme Lacoursière. « C’est certain que mes histoires ont un pied-à-terre en Mauricie, mais elles ont aussi un rayonnement extérieur. Dans Impasse, par exemple, on découvre le Québec urbain de l’époque, précise la présidente du Conseil d’administration de la Société des écrivains de la Mauricie. La Mauricie, c’est mon étoile polaire! »
Par ailleurs, la romancière pourrait prochainement être récompensée par ses pairs pour le premier tome de sa saga historique. En effet, Louise Lacoursière est en nomination pour le prix Art Excellence 2012 dans la catégorie littérature, aux côtés de Patrick Boulanger et d’Ariane Gélinas.
La conclusion de La Saline est prévue pour l’automne 2013 avec la parution du dernier volume de la trilogie.
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