L’escapade d’Ingrid St-Pierre
Par Claudia Berthiaume
Ingrid St-Pierre a lancé, il y a quelques semaines, son deuxième album en moins d’un an et demi. La Trifluvienne d’adoption présente L’escapade, un disque qui compte 11 titres originaux.
L’escapade est un album inspiré de souvenirs. « Ce n’est pas toujours autobiographique. Certaines chansons le sont, mais pas toutes. Je m’inspire aussi des gens que je rencontre et je laisse aller mon imagination », précise Ingrid St-Pierre.
La chanteuse y explore également d’autres arrangements musicaux. En plus de son traditionnel piano, on y retrouve la performance d’un quatuor à cordes, des cuivres et des percussions. « J’ai eu envie de m’amuser un peu », ajoute-t-elle.
Un petit nuage blanc
Son premier album, Ma petite mam’zelle de chemin, avait charmé la critique et le public québécois à sa sortie en mai 2011. La jeune femme de 27 ans concrétisait ainsi des centaines d’heures passées à composer au piano des cafés trifluviens.
Ingrid St-Pierre vit actuellement sur un petit nuage blanc, appréciant chaque instant où il lui est donné de faire de la musique. Elle semble néanmoins bien gérer sa nouvelle popularité. « C’est certain que ça a été rapide, mais je n’ai pas l’impression d’avoir été catapultée. Dans le fond, ça me fait un petit velours. Je me sens privilégiée de faire ce que je fais », indique-t-elle.
De plus, la jeune femme a obtenu une bonne réponse du public français, lors de son récent passage à Paris, en première partie de Robert Charlebois. « C’était la première fois que j’allais en France. Les gens sont chaleureux, ça donne envier d’y retourner », avoue celle qui se décrit comme l’enfant illégitime de Richard Desjardins.
C’est sans oublier ses trois nominations au dernier gala de l’ADISQ et deux prestations remarquées, à l’ADISQ et aux Gémeaux. Ses chansons commencent même à être reprises par d’autres artistes, comme l’académicien François Lachance.
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Ingrid St-Pierre est vouée à une belle carrière. L’escapade est d’ailleurs actuellement au premier rang des ventes des albums francophones chez Archambault.
La Trifluvienne d’adoption sera de passage dans la région le 1er décembre prochain au Théâtre Belcourt de Baie-du-Febvre, ainsi qu’à la Maison de la culture Francis-Brisson de Shawinigan le 26 janvier 2013.
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