Véronique Marcotte dirige la série L’Orphéon
Par Claudia Berthiaume
L’ex-Trifluvienne Véronique Marcotte a lancé il y a deux semaines son septième roman. Coïts s’inscrit dans la série L’Orphéon, un collectif que l’auteure a dirigé pour VLB Éditeur.
L’Orphéon est un édifice de cinq étages, entièrement fictif, imaginé par l’éditeur Martin Balthazar. Chaque palier est occupé par le personnage d’un des cinq auteurs qui participent à la série. Ils partagent le même espace, à travers leurs romans respectifs.
Pour réaliser la commande, Véronique Marcotte a fait appel à Stéphane Dompierre, Roxanne Bouchard, Geneviève Janelle et Patrick Sénécal. « Mon travail à moi, c’était de transmettre la volonté de l’éditeur. Il fallait s’assurer qu’on voit tous le même édifice, que notre décor soit le même », indique l’auteure.
Bordel de luxe
Le roman de Véronique Marcotte occupe le deuxième étage de L’Orphéon. Elle raconte l’histoire de Collard, qui décide de tenir un bordel de luxe, ouvert de 9 h à 17 h, à défaut d’avoir eu du succès avec son entreprise de communications. Pour ce faire, il recrute cinq femmes qui suivent une thérapie phobique.
« Je travaille sur le thème de la santé mentale depuis mon premier roman. C’est un sujet qui me passionne. J’ai voulu y intégrer un peu de légèreté par le biais de l’érotisme. Il s’agit d’une première pour moi », souligne l’écrivaine.
Il y a certaines scènes de Coïts qui se retrouvent aussi dans d’autres romans de la série. Il n’y a toutefois aucun ordre pour lire les cinq textes qui composent L’Orphéon, selon Mme Marcotte. Chaque livre est une histoire en soi.
Orange Mécanique
Véronique Marcotte partage sa vie entre l’écriture et la mise en scène depuis 1999. Après de nombreux projets dans la cité de Laviolette, elle a quitté Trois-Rivières pour la Métropole en 2006.
Elle travaille actuellement avec Denis Bouchard à la mise en scène théâtrale d’Orange Mécanique, œuvre d’Anthony Burgess, popularisée par Stanley Kubrick au cinéma. Ce n’est pas une mince tâche pour celle qui fait ses débuts au théâtre avec cette pièce. « Il fallait beaucoup de témérité, de naïveté et de front tout le tour de la tête pour s’attaquer à cette œuvre », avoue Mme Marcotte.
La première aura lieu le 13 février prochain à l’Olympia de Montréal.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.