Atomic Baobab, groupe funk-rock trifluvien
Par Claudia Berthiaume
PRÉCISION : Lors du montage, des erreurs se sont glissées dans l'édition papier, aux questions 2 et 4. Les correctifs seront apportés dans la prochaine édition de L'Écho. La Rédaction s'en excuse.
Il y a deux semaines, le Gambrinus a vibré au rythme d’Atomic Baobab. Il s’agissait d’un retour entre les murs de la brasserie artisanale pour le groupe, près de trois ans après avoir remporté « Les mardis de la relève ». Le 13 février prochain, les cinq complices feront une prestation lors du dévoilement de la programmation du FestiVoix. Les connaissez-vous?
1 Plusieurs d’entre vous sont des ex-Petits Chanteurs. Est-ce que c’est ce qui vous a réunis au départ?
Ça a joué un rôle pour certains effectivement. D’autres se sont greffés au Cégep. On savait qu’on voulait jouer de la musique ensemble. On avait la même passion. Par contre, ça n’a pas eu d’influence sur le genre de musique qu’on fait.
2 D’où vient le nom de votre groupe?
Atomic, c’est parce qu’on faisait de la musique énergique, éclatée, qui bouge. Baobab, c’est un peu à cause du livre Le Petit Prince, dans lequel il y a une planète de baobabs. Ça sonnait bien ensemble. Après coup, on s’est rendu compte que c’était une expression anglophone utilisée pour parler d’un champignon nucléaire. Notre logo peut aussi rappeler le nucléaire, à cause de l’orientation des arbres qui écrasent la planète.
3 Où puisez-vous votre inspiration?
On essaie de faire un funk-rock qui groove. On mélange les sonorités contemporaines, électroniques, avec des sons qui viennent des années 1970. Medeski Martin & Wood, un groupe jazz-funk new-yorkais, nous a beaucoup inspiré à la base. Dernièrement, il y a aussi Fred Fortin. Nous avons tous des influences distinctes et c’est ce qui fait Atomic Baobab.
4 Quel est votre plus grand accomplissement?
Il y en a deux. Notre plus grand accomplissement, c’est forcément notre album, qui est comme notre petit bébé. Par contre, le show du FestiVoix il y a deux ans, où on a joué sur la grande scène, en première partie de KC and the Sunshine Band, c’était vraiment « trippant ».
5 Quel est votre plus grand défi en tant que groupe?
C’est sûr que c’est d’être connus, de sortir de la région. C’est un défi de taille, de tous les jours. Le défi, c’est aussi de se rencontrer fréquemment, d’aligner nos horaire pour avancer. Il faut continuer de pratiquer et renouveler notre matériel.
6 Avez-vous des modèles dans le domaine artistique?
Peut-être Misteur Valaire. En termes de marketing, ils ont une approche géniale, ils ont donné leur musique dès le départ. Ça a porté ses fruits, les gens les ont découverts. C’est un beau modèle sauf que c’est difficile pour nous de faire la même chose.
7 Si vous étiez ministres de la Culture et des Communications, quelle serait votre première décision?
Pour ce qui est des subventions, on encouragerait un peu plus la relève. Sans doute, on créerait de nouveaux lieux de diffusion en région également.
8 Est-ce plus difficile de percer dans le domaine musical en région?
Ce n’est pas plus difficile en région qu’à Montréal, parce que là-bas, le bassin de groupes est énorme. C’est plus facile de percer ici, mais ce qui est plus difficile, c’est d’être connus ailleurs après.
9 Quels sont vos projets pour la prochaine année?
Probablement un vidéoclip. Après l’album, c’est la prochaine étape. Une tournée des festivals nous intéresse également, mais rien n’est encore confirmé.
10 Avez-vous un rêve à réaliser?
On rêve tous de faire de la musique à temps plein. On aimerait aussi être ensemble longtemps pour avoir une discographie intéressante et vivre plusieurs évènements significatifs. Il ne faut surtout pas avoir de regrets!
En rafale
Naissance de groupe: 2009
Originaire de: Trois-Rivières
Membres: Éric Charland (batterie, percussions), Jérôme Céesse (clavier), Jules Yen (voix), Jonathan Béchard (guitare) et Thomas Lefebvre (basse)
Nombre d’albums: 1 (+ un maxi en anglais)
Concours: Gagnants des mardis de la relève du Gambrinus (2010), 2e place au concours Microsonic (2010)
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.