Les Sœurs Boulay: nostalgie et sourire en coin
Par Claudia Berthiaume
Elles ne se ressemblent pas, mais ce sont de vraies sœurs. Elles se complètent et sont complices. Leur premier album, intitulé Le poids des confettis, sera disponible en magasin dès le 26 mars.
Bien que les Sœurs Boulay n’en soient qu’à leur premier album, elles ont déjà parcouru un bon bout de chemin. Mélanie et Stéphanie Boulay ont quitté leur Gaspésie natale pour la Métropole, sont passées de choristes à duo et ont remporté les Francouvertes en 2012. Une tournée provinciale s’en est suivie.
Pour ce premier disque, les deux auteures-compositrices-interprètes ont travaillé avec Philippe B, qui a fait les arrangements des 13 titres. Selon elles, le Le poids des confettis est un mélange de joie, de souvenirs et de nostalgie avec un sourire en coin, le tout interprété dans un langage des plus colorés.
« Ce qu’on voulait montrer avec l’album, c’est à la fois notre vulnérabilité et notre force en tant que femmes. On est des filles très sensibles, sans demies-mesures », indique Mélanie. « On souhaitait exprimer nos émotions sans filtre », complète sa sœur Stéphanie.
Sur la même longueur d’onde
Les Sœurs Boulay baignent dans la musique depuis l’enfance. « On chantait ensemble dans la chorale du village », se souviennent-elles. Puis, leurs chemins se sont séparés et elles ont roulé leur bosse chacune de leur côté.
Elles ont fondé leur duo il y a deux ans, au lendemain d’une dure soirée. « On est souvent sur la même vibration et on était <I>down<I> ce matin-là. On a décidé d’enregistrer une petite vidéo, qu’on a mise sur Youtube et Facebook. C’est parti de là », explique Mélanie.
Unies par le simple plaisir de chanter, elles ont choisi des pièces de leurs répertoires individuels pour répondre à la demande de spectacles.
En formule intimiste
Le public mauricien aura trois occasions de voir les Sœurs Boulay prochainement. Le duo sera de passage à la salle Louis-Philippe Poisson le 28 mars, à la Maison de la culture Francis-Brisson le 12 avril et au Moulin Michel de Gentilly le 11 mai.
« On aime l’ambiance des petites salles. Ça permet davantage de complicité avec le public quand on est près d’eux », terminent les deux complices.
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