«Une édition qui va rester dans les mémoires» - Stéphane Boileau
Par Claudia Berthiaume
Le comité organisateur du 20e FestiVoix a fait, ce matin, le bilan du festival qui s’est terminé le 7 juillet dernier. Au total, plus de 21 000 personnes ont franchi les guichets cette année.
«On a commencé cette édition-là dans la tempête et je tiens à souligner le travail extraordinaire des gens qui s’occupaient de l’équipement», a mentionné d’emblée Stéphane Boileau. Le directeur général du FestiVoix n’hésite d’ailleurs pas à parler de la soirée du 28 juin comme un des pires moments de ce vingtième festival.
«Les pointes de vent ont atteint 70 km/h et les toiles déchiraient. C’étaient vraiment des conditions difficiles pour travailler. Éric Lapointe a donné un excellent spectacle en dépit de la météo exécrable », poursuit M. Boileau.
À l’inverse, le d.g. a qualifié la prestation de Led Zeppelin Experience de «moment qui va rester dans les annales». Quant à la soirée de clôture du festival, pendant laquelle s’est produit Richard Desjardins, «il régnait une ambiance magique», selon Stéphane Boileau.
En chiffres
Avec ses 21 000 détenteurs de passeports journaliers ou hebdomadaires, le 20e FestiVoix est l’une des meilleures éditions. Fait notable, près du quart des festivaliers proviendrait de l’extérieur de la région, selon une étude réalisée pendant les 10 jours de l’évènement.
Une augmentation substantielle de l’utilisation de transport en commun pour se rendre sur le site a également été observée. Environ 11 625 personnes ont utilisé le service de navette desservant spécialement le FestiVoix cette année, comparativement à 7339 personnes l’an dernier, ce qui constitue un bond de 60 %. Un achalandage accru a aussi été noté sur les autres circuits de la Société de transport de Trois-Rivières.
Au-delà de 350 bénévoles se sont impliqués de près ou de loin dans le 20e FestiVoix. «Ces gens donnent de leur temps pour que le festival soit accessible à la population à un prix abordable. Il faut prendre le temps de les remercier», a insisté Stéphane Boileau.
L’organisation s’était associée à deux causes cette année, le Défi des Demois’Ailes au profit de la maison Le Far et la Fondation Gilles-Rousseau, qui lutte contre le cancer de la prostate. Un total de 6050 $, amassé en pourboires, leur a été remis.
Vers l’avenir
«Rien n’est jamais gagné dans l’évènementiel», estime le directeur général. C’est pourquoi ce dernier aimerait diversifier encore davantage la programmation l’an prochain. «Les amateurs de métal et de hardcore ne trouvent pas leur compte au FestiVoix. J’aimerais aussi donner une place spéciale aux voix sacrées, avec des concerts dans l’église St. James pendant la journée. Un scène réservée spécialement aux auteurs-compositeurs-interprètes serait également intéressante», détaille M. Boileau.
Mais déjà, le d.g. est plus qu’enthousiaste: «avec nos 10 jours de festivités et nos 13 scènes, nous n’avons rien à envier aux grandes capitales.»
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