Natalie Rousseau se joint à l’Orchestre symphonique de Trois-Rivières
Par Claudia Berthiaume
L’Orchestre symphonique de Trois-Rivières (OSTR) a présenté, mercredi, sa nouvelle directrice générale. C’est une Trifluvienne d’origine, Natalie Rousseau, qui succédera à Thérèse Boutin, qui avait remis sa démission en février dernier, après sept ans passés à ce poste.
Petite-fille d’Anaïs Allard-Rousseau, cofondatrice des Jeunesses musicales du Canada, dont le nom a été donné à la salle de spectacle de la Maison de la culture de Trois-Rivières, Natalie Rousseau détient une formation en piano du Conservatoire de musique de Trois-Rivières.
Un diplôme en droit de l’Université d’Ottawa et une maîtrise en administration des affaires de l’école des Hautes Études Commerciales de Montréal complètent son parcours scolaire.
Mme Rousseau a longtemps œuvré dans la gestion d’organismes culturels sur les scènes nationale et internationale. Après neuf années passées à l’étranger – sept en Italie et deux en Corée du Sud –, elle effectuera un retour dans sa ville natale.
«Je veux faire profiter l’Orchestre de mon expérience à l’international et de mon réseau de contacts. Ça représente une belle opportunité pour moi de revenir au pays pour faire quelque chose que j’aime, parce qu’on me demande de le faire», a déclaré la nouvelle directrice générale de l’OSTR.
«On s’estime déjà heureux d’avoir maestro Lacombe à la direction artistique pour faire rayonner la ville, la région et l’Orchestre. Avec ce deuxième enfant de Trois-Rivières à la barre, l’OSTR rayonnera encore plus sur la scène internationale», a souligné Jean-Marc Vanasse, président du conseil d’administration.
Fruit du hasard, Natalie Rousseau a côtoyé Jacques Lacombe lors de ses études au Conservatoire. Ce dernier n’avait que des bons mots pour sa nouvelle collègue. «Si ce qu’on a fait jusqu’à maintenant était bien, c’est une nouvelle page de l’Orchestre qui se tourne avec l’arrivée de Natalie. Un futur extrêmement brillant s’amorce pour l’OSTR», a indiqué le directeur artistique.
Vision d’avenir
Bien qu’elle avoue avoir été surprise de l’offre de l’OSTR, Natalie Rousseau voit son nouveau poste comme un privilège. Elle entend partager sa vision de l’organisme avec l’équipe en place dès que possible. «C’est vraiment un bijou que nous avons à Trois-Rivières. Les gens n’en sont pas conscients. Moi, je le vois parce que j’arrive de l’extérieur. Je souhaite diffuser rapidement l’information et faire sortir ce joyau des frontières de la région», a annoncé la directrice générale.
Plusieurs des idées qu’elle a en tête impliquent la jeunesse. «Je veux essayer de créer plus de maillage entre les artistes et le milieu scolaire. Notre projet de classe en résidence a démontré des résultats concluants. Pourquoi ne pas répéter l’expérience avec 20 ou 30 classes?»
Finalement, Mme Rousseau aimerait revoir la stratégie de marketing pour rejoindre un public élargi. «Parfois, c’est simplement une question de mots. Il faut parler le même langage», a-t-elle fait valoir.
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