Fabriquer l’aube avec Vincent Vallières
Par Karine Blanchette
Vincent Vallière chante l’amour et salue les travailleurs sur Fabriquer l’aube, son nouvel album qui s’inscrit en continuité avec le précédent.
«Sur ce disque-là, il y a des chansons très personnelles, d’autres, plus rock’n’roll. C’est un album de chansons folk, pop et rock. La grande différence avec le dernier, c’est qu’il y a beaucoup de piano sur celui-là», précise l’auteur-compositeur-interprète qui aborde pour la première fois le thème des travailleurs dans ses nouvelles chansons Asbestos, Fermont et Je bûche.
«Mes deux grands-pères ont travaillé toute leur vie dans les mines d’Asbestos. Ils ont fait la grève de 1949. Ça fait plusieurs années que je voulais faire une chanson là-dessus. Elle parle du conflit et des gens qui ont dû être solidaires. La chanson est née à la suite des discussions que j’ai eu à ce sujet avec ma grand-mère», confie Vincent Vallières en entrevue.
Fabriquer l’aube
Le titre du nouvel album de Vincent Vallières est tiré de celui d’un roman écrit par Jean-François Beauchemin et intitulé La fabrication de l’aube. «J’ai beaucoup aimé le livre et je suis resté accroché au titre durant l’écriture de mes chansons. Je trouvais ça très beau, très évocateur de ce que j’avais envie de dire», explique celui qui trouve ses sources d’inspiration dans tout ce qui l’entoure: ses proches, la télévision, les films, la poésie.
Au moment d’écrire ces lignes, le premier extrait de Fabriquer l’aube, la chanson Stone, était numéro un au palmarès depuis trois semaines.
Vincent Vallières partira en tournée à travers la province dès la mi-novembre. Il sera en spectacle le 23 janvier 2014 à la Salle Anaïs-Allard-Rousseau de la Maison de la culture de Trois-Rivières et le 8 février au Théâtre Belcourt.
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