Une belle saison qui s’annonce
Par Joany Dufresne
Les froides températures des derniers jours ont permis à l’Association des pourvoyeurs de la rivière Ste-Anne d’amorcer plus tôt les préparatifs en vue de l’ouverture de la pêche aux petits poissons des chenaux prévue le 26 décembre prochain.
La pêche aux petits poissons des chenaux débutera le 26 décembre prochain, mais déjà des chalets sont installés sur la rivière Ste-Anne. C’est la première fois en dix ans que les pourvoyeurs peuvent commencer leurs préparatifs aussi tôt.
«Mère Nature est de notre côté et on en profite. On a au-delà de 15 pouces de glace sur la rivière et on en gagne près d’un chaque nuit. C’est très rare depuis les dix dernières années. On est très chanceux d’avoir cette température», mentionne le président de l’association, Steve Massicotte.
En raison des froides températures, il n’y a nul besoin d’arroser la rivière. Même que les pourvoyeurs prévoient allonger les lames de leurs scies mécaniques pour venir à bout de l’épaisseur de la glace.
«Il y a des hivers où on peut se rendre jusqu’à 36 pouces de glace», précise M. Massicotte.
Avec une telle épaisseur, les pourvoyeurs ne sont pas inquiets d’un redoux, comme ce fut le cas l’année dernière. L’épaisseur actuelle de la glace assure déjà une certaine sécurité. Les préparatifs s’accentueront ainsi d’ici la fin de la semaine pour que tout soit prêt pour Noël.
Des prises plus grosses
Des milliers de visiteurs viendront taquiner le poulamon à Sainte-Anne-de-la-Pérade dans les semaines à venir. Si certains sont habitués d’y pêcher de petits poissons, d’autres pourraient être surpris de la grosseur de leurs prises. Grâce au moratoire sur pêche commerciale instauré en 1994, il est plus fréquent de voir des gros poissons.
«De la fin des années 80 jusqu’au moratoire, c’était difficile. Il n’y avait presque plus de poulamons dans la rivière. Mais depuis quatre-cinq ans, le banc se renouvelle bien et il y a des poissons de toutes les grosseurs. Le nombre de prises a aussi augmenté. C’est vraiment un bon signe», affirme la directrice générale de l’Association des pourvoyeurs de la rivière Ste-Anne, Isabelle Duquette.
Plus de 8 millions de poulamons trouvent refuge dans la rivière chaque année pour frayer.
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