Des œuvres pour changer le monde
Par Matthieu Max-Gessler
Plusieurs dizaines d’œuvres réalisées par 600 élèves des écoles secondaires de la région sont exposées au Musée québécois de culture populaire, jusqu’au 27 avril prochain.
L’exposition «Change le monde, une œuvre à la fois» est un projet mené par le Réseau In-Terre-Actif du Comité de solidarité Trois-Rivières, en collaboration avec l’artiste Javier Escamilla, qui s’est rendu dans six écoles secondaires de la Mauricie et du Centre-du-Québec pour travailler avec les artistes en herbe.
«Je leur ai proposé de faire un processus de réflexion en leur demandant: croyez-vous qu’on peut changer le monde, pourquoi et comment? Le but, c’est qu’ils comprennent qu’ils sont capables de construire des rêves pour améliorer le monde», a-t-il résumé lors du vernissage de l’exposition, mardi après-midi.
Développer un regard critique sur le monde
Pour Richard Grenier, coordonnateur du Réseau In-Terre-Actif, le projet amène également les élèves à réfléchir sur le monde et son avenir, un élément important de la mission de son organisme.
«Ça les pousse à développer un regard critique sur le monde. Ils prennent la parole par l’art, qui devient un moyen d’engagement social», a-t-il résumé.
Le directeur du Musée québécois de culture populaire, Yvon Noël, était ravi d’accueillir l’exposition pour une deuxième année.
«Ça met en contact les jeunes entre eux et avec le public. Ça vient multiplier l’effet éducatif et donner une voix à des jeunes qui ne pensaient pas forcément en avoir une», a-t-il résumé.
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