Mireille Racine et les chapeaux au Musée québécois de la culture populaire
Après l'exposition de la Petite Vie qui a attiré près de 107 000 visiteurs au Musée québécois de la culture populaire de Trois-Rivières, l'institution vous présente maintenant Le temps file, les chapeaux se défilent de l'artiste Mireille Racine, une exposition inspirée des chapeaux de la collection du Musée.
Ainsi, jusqu'au 4 octobre 2015, il est possible d'admirer les différentes sculptures textiles de Mireille Racine. Dans cette exposition, les chapeaux anciens, de différentes époques, inspirent les œuvres contemporaines et la filiation est évoquée par les formes, matières, textures et couleurs.
Les techniques chapelières sont ainsi reconduites et actualisées dans une nouvelle vocation. Cette proposition répond au questionnement d’un métier devenu rare et dont la survie est menacée. Pour que les chapeaux ne disparaissent pas tout à fait de nos têtes…
«Je voulais illustrer ce qui se passait dans la tête du porteur ou de la porteuse et qui s’est imprimé dans son couvre-chef. Comme si le chapeau était le gardien des idées, des rêves, des souvenirs», mentionne celle qui travaille sur ce projet depuis janvier.
Un coup de foudre
En faisant sa sélection, la chapelière a eu un coup de foudre pour un casque de guerre. Elle l'a ainsi joint avec un jonc de cuivre à un chapeau de paille pour illustrer notamment l'unicité de l'époque.
«Quand je l'ai vu, j'ai tout de suite voulu faire une oeuvre avec ce chapeau, mais je ne savais pas si le Musée allait vouloir. C'est un item bouleversant et rempli d'histoire avec ses tâches et ses bosses. Il date de 1914. C'est ce qui m'a inspiré, le fait que les soldats soient dans les tranchées, et que les fiancées soient à la maison, dans les champs, avec leur chapeau de paille», explique Mme Racine qui trouve que son oeuvre peut également faire référence à un sablier.
L'artiste invite tous les visiteurs à laisser place à leur imagination et à leur créativité pour analyser les différentes pièces de l'exposition.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.