Secondaire en spectacle aura lieu cette année en Mauricie
Malgré l’annonce de coupures au programme Secondaire en spectacle, l’URLS de la Mauricie confirme qu’aucune activité ne sera annulée cette année.
Pour le directeur général de l’URLS de la Mauricie, Jean Marc Gauthier, le niveau de financement qui est alloué par la Corporation Secondaire en spectacle, quel qu’il soit, ne vient aucunement compromettre les activités de loisir culturel, incluant Secondaire en spectacle en Mauricie.
Le budget total du loisir culturel pour cette année est de 187 000 $. Ce budget est constitué de contributions financières des jeunes participants, des écoles secondaires publiques et privées, des commissions scolaires de l’Énergie, et du Chemin-du-Roy, du ministère de la Culture et des Communications, de la Conférence régionale des élus de la Mauricie, du Fonds du Rendez-vous panquébécois tenu en Mauricie en 20014 et 2005, d’Emploi-Québec et de l’URLS de la Mauricie.
Cette approche regroupant 39 partenaires permet à plus de 1 000 jeunes de la Mauricie d’avoir accès à une grande variété d’activités culturelles, sous trois volets : Secondaire en culture (improvisation, court-métrage, jeunes journalistes, jeunes chefs), Talents de la jeune relève et Secondaire en spectacle.
« Dans le contexte financier actuel, il ne faut pas perdre de vue le développement des jeunes et, les dirigeants des ministères doivent appuyés les intervenants de la base dans ce travail auprès des jeunes. Les jeunes de toutes les régions du Québec ont droit à des activités culturelles qui contribuent à leur épanouissement », est-il inscrit dans un communiqué de presse.
Une étude menée par l’Observatoire québécois du loisir indique que :
« (...) la pratique de loisir en milieu scolaire a un effet positif sur plusieurs facteurs de réussite scolaire, notamment le développement de l’identité de soi, la motivation, l’engagement, l’implication et le sentiment d’appartenance au milieu scolaire, le soutien parental ainsi que les habiletés de socialisation.»
Ainsi, pour le directeur général de l’URLSM, les ministères concernés doivent garder le cap sur leur responsabilité et doivent s’activer à travailler avec les régions pour développer des partenariats gagnants pour les jeunes.
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