Salomé Leclerc, une liberté d'expression palpable
« Tu cours, je cours aussi », « À bout de souffle, on s'est manqués(sic), encore une fois », « La beauté qui flanche si je m'éloigne », sont les paroles qui donnent le ton véridique à 27 fois l'aurore, le deuxième album de Salomé Leclerc. On retrouve ces phrases dans les deux premières chansons de l'album. Un opus teinté d'une sonorité plus électrique, synthétique et alternatif que Sous les arbres.
Aucune cachette, Salomé Leclerc nous livre ses émotions, branche un câble entre son coeur et son public. Public, qui selon elle, a rajeuni depuis la sortie de cet album.
« Je pense que le public a été agréablement surpris de l'ajout des claviers sur 27 fois l'aurore. J'offre un spectacle plus soutenu. Lors du premier c'était la découverte, maintenant je pense que le public a été happé par le spectacle, par le contenu des chansons », mentionne celle qui se fait plaisir et fait un petit jam à la fin de sa dernière chanson lors des représentations sur scène.
Bifurquer grâce aux saisons
La chanteuse ne s'en cache pas. Dès sa première tournée, elle a voulu teinter son univers de guitare électrique. Inspirée des James Blake, Braids et Atoms for Peace, mais aussi des saisons et ne voulant jamais faire la même chose, Salomé Leclerc, a créé, accompagné de son complice tant sur scène qu'à la réalisation, Philippe Brault, un album qui fait réfléchir sur les sentiments « En dedans ».
« 27 fois l'aurore a été créé dans une ambiance de liberté. On n'avait établi aucun critère ou contrainte. Je me suis inspirée de ce que j'écoute. C'était l'ambiance dans lequel on voulait le créer et l'ambiance qu'on voulait faire ressentir à travers les compositions », explique celle qui n'est jamais sur le pilote automatique.
Salomé Leclerc sera en spectacle à la Maison de la Culture de Trois-Rivières, salle Louis-Philippe-Poisson, le 15 mai.
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