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En 10 QUESTIONS avec François Paradis

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13 février 2013
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Par Joany Dufresne

François Paradis a fait son entrée dans le monde des communications à 18 ans. Diplômé du Centre de perfectionnement des journalistes de Paris et détenteur d’un baccalauréat en sciences politiques et journalisme de l’Université Laval, il a rapidement fait sa marque à la radio et à la télévision. Animateur d’affaires publiques chevronné, il entreprend cette semaine un nouveau défi sur les ondes du 106.9 FM Mauricie avec sa nouvelle émission Paradis le midi.

1 Pourquoi avez-vous choisi de revenir en Mauricie?

La Mauricie ne m’est pas inconnue. J’ai commencé ma carrière dans les médias ici. J’ai des racines ici. La Mauricie, c’est le centre de tout. Il n’y a pas de barrières pour moi dans les communications. Si l'on peut porter le message, si on peut faire avancer des choses, des causes, des sujets, c’est l’endroit pour le faire. C’est un beau défi l’arrivée de la radio parlée en Mauricie et je vais faire en sorte qu’elle soit ce qu’elle doit être. Ça va être génial.

2 On vous connaît notamment pour TVA en direct, qu’allez-vous apporter à la radio parlée?

Très humblement, le midi je crois qu’on avait réussi à créer une grande table de cuisine où chacun avait sa place. Je veux qu’on fasse la même chose. Les acteurs de l’information seront là. Monsieur, madame tout le monde vont avoir leur place pour qu’on puisse échanger librement. Je veux que ça devienne extrêmement convivial. Les nouvelles, ce n’est pas toujours évident, mais quand on prend le temps de les expliquer, quand on prend le temps d’écouter ceux qui ont des choses à nous dire, tout le monde finit par grandir là-dedans. Je veux recréer ici ma table du midi de la télé, gestes en moins, mais la passion en plus.

3 Avez-vous des enjeux en Mauricie auxquels vous voulez déjà vous attaquez?

Tous nos enjeux ici en Mauricie par rapport à Québec et Montréal ont les mêmes structures; développement économique, disparition d’emplois, difficulté des gens à arriver, décisions gouvernementales qui ne font pas l’unanimité chez les citoyens, phénomènes de justice… À la base, je me considère comme un humaniste. Je suis près des humains, alors toutes les préoccupations de l’être humain qu’elles soient financières, économiques, politiques ou judiciaires feront partie de mes priorités.

4 Quel est votre plus grand défi?

J’aime que les gens soient heureux autour de moi. C’est presque qu’un défi parce que tu ne peux pas être responsable du bonheur des autres. Donc, ça devient un handicap. Dans la vie, je dis souvent qu’on n’a pas de temps à perdre à grogner et dans la mesure du possible, j’essaie de faire en sorte que les gens autour de moi se sentent appréciés et aimés. C’est mon défi quotidien.

5 Si vous étiez première ministre du Québec, quelle serait votre première décision?

Il y a tellement de problèmes à régler en ce moment. Je me suis beaucoup attardé au soutien des victimes d’actes criminels. Toute la judiciarisation des causes, la difficulté des citoyens à se retrouver dans le système judiciaire et avoir de l’efficacité. Je crois que quelque part, je m’attarderais, entre autres, à faciliter la tâche aux citoyens d’être reconnu dans ses droits.

6 Qu’est-ce qui vous rend heureuse?

Je suis un enfant, un ado. Le matin, je vais parler constamment, je vais chanter quand ça me tente. Je suis un « gamer », j’ai mes consoles de jeux. Je suis un lecteur. J’aime les outils technologiques; m’acheter un gadget techno quand il sort, être le premier à le « pitonner » dessus. Honnêtement, ce sont des petits bonheurs de temps en temps et ça me fait grandement plaisir.

7 Qu’est-ce qui vous met en colère?

C’est l’incompétence. J’ai beaucoup de difficulté en général de sentir que les gens sont incompétents ou ne réussissent pas à faire ce qu’on leur demande. L’hypocrisie, l’incompétence et l’imputabilité, ce sont des termes sur lesquels j’aurais beaucoup travaillé.

8 Avez-vous des modèles, des héros?

Je dirais que tous ceux que j’ai côtoyés dans le métier ont été quelque part des exemples et encore aujourd’hui. À partir du moment où tu es efficace et que tu es motivé, passionné, tu deviens pour moi un exemple.

9 Que faites-vous pour améliorer le monde?

J’essaie d’être une oreille attentive et je pense qu’aujourd’hui le problème, c’est qu’on ne prend pas le temps de s’écouter. Tout se fait vite sans réflexion. Donc, pour rendre le monde meilleur et pour me rendre meilleur, j’essaie d’être une oreille le plus attentive possible et d’être là pour les gens.

10 Avez-vous un rêve à réaliser?

Mon rêve, je le réalise tout le temps. Où je ne rêve plus, c’est lorsque je m’arrête. J’ai besoin du contact humain. C’est ce qui me nourrit. Je suis toujours en rêve, car je réussis à le faire. Ce nouveau défi (la radio) va me permettre de porter loin encore l’ambition que j’ai de faire de la communication avec les gens qui l’apprécient.

 

 

 

En rafale

Âge : 55 ans

Naissance : Sorel, mais déménagé à Trois-Rivières à six mois

Résidence : L’arrondissement Sainte-Foy à Québec

Famille : Père de William, 23 ans

Lecture : Je lis de cinq à six livres en même temps. Ces temps-ci, je suis dans la biographie de Steve Jobs, dans le thriller policier Level 26, dans le dernier livre de J.K. Rowling et j’ai osé Shades of Grey.

Musique : J’ai vraiment une grande variété musicale. Ça dépend des moments.

Cinéma : J’essaie de voir les films nominés aux Oscars. Dernièrement, j’ai vu Django le déchaîné et Avant l’aube.

Loisirs : Je joue au tennis trois fois par semaine. Je vais au gym, je fais des poids, des haltères et de la course. Ce sont mes loisirs quatre fois par semaine. J’essaie de garder la forme.

 

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