L'état du marché immobilier dans la province du Québec en 2017
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Selon les chiffres de JLR (Solutions foncières), de la FCIQ et les analyses de la Banque Nationale du Canada, une certaine fébrilité se fait sentir sur le marché immobilier du Québec, qui n'est pourtant pas en crise puisque les ventes sont à la hausse au premier trimestre 2017.
De nouvelles règles qui changent la donne
En janvier, les ventes de propriétés au Québec étaient en hausse à +7 %, selon la FCIQ. Alors que l'ambiance générale était plutôt à l'optimisme dans un marché relativement stable et sain, des événements se sont produits qui sont venus bouleverser le marché et les esprits.
Comme l'avait craint la Banque Nationale du Canada, l'introduction de nouvelles règles met le marché immobilier de la province de Québec sous tension en ce début d'année.
Parmi ces règles, les emprunteurs qui ont moins de 20 % de mise de fonds doivent dorénavant se soumettre à un test de simulateur de crise, ce qui réduit le volume de clientèle pour certaines institutions financières.
Un marché fébrile qui se cherche une stabilité
Les ventes de copropriétés au Québec étaient en baisse de 8 % en février 2017 par rapport à la même période l'année dernière, après avoir été en hausse de 19 % en janvier, ce qui démontre la fébrilité du marché.
Les mécanismes économiques font que, dans toute situation, un changement de paradigme profitera aux uns plus qu'aux autres et vice versa. Ainsi, grâce au faible taux de chômage, les mauvaises créances diminuent également...
Autre règle venant perturber le marché, les taux hypothécaires restés historiquement bas pourraient légèrement augmenter.
Comment en profiter ?
Avec ces nouvelles règles, les prix partent à la baisse. Les ventes d'immeubles de deux à cinq logements ont donc progressé de 11 % durant cette même période et les unifamiliales de 9 %.
Un nouveau quartier immobilier résidentiel d’appartements locatifs à Lévis peut par exemple profiter du fait que les prix suivent à peu près la courbe de l'inflation.
De façon similaire, le marché immobilier de Laval et de Brossard profite de la forte baisse des ventes de copropriétés observée à Montréal en février 2017, avec 18 % de différence par rapport à l'année précédente.
En résumé, le marché immobilier au Québec varie fortement d'un mois sur l'autre et d'une municipalité à l'autre, car il se cherche une stabilité perturbée. Mais avec des prix qui augmentent raisonnablement et des taux toujours bas, l'investissement reste conseillé.
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